Être en bonne santé

Acouphène

On estime mondialement que 12 à 30% de la population adulte souffrent d’acouphène. Le Professeur Christine Petit dirige l’Institut de l’Audition de l’Institut Pasteur et ses travaux ont été récompensés par de nombreux prix internationaux pour son travail pionnier sur les mécanismes moléculaires et neuronaux de l’audition. Elle a mis en évidence que des carences auditives de certaines fréquences sont à l’origine des acouphènes. Ces sons fantômes ont des fréquences qui correspondent à la fréquence à laquelle on n’entend plus les bruits extérieurs. Ces pertes auditives dont les personnes ne sont pas conscientes sont révélées par les acouphènes. Le cerveau qui ne reçoit plus les informations de l’oreille déclenche des remaniements qui créé la perception de ces sons. C’est une anomalie d’origine cérébrale équivalente à celle produite lors de l’amputation d’un membre.

Vertige

 Les raisons des vertiges sont multiples. La plus commune est un problème de l’oreille interne et porte le nom de vertige positionnel paroxystique bénin. Les troubles visuels, le mal des transports sont aussi des causes fréquentes. Plus rarement, ils sont dus à une augmentation de la pression à l’intérieur du crâne, à des lésions des nerfs du cou ou du nerf acoustique, à un traumatisme crânien, à une tumeur du cervelet ou du nerf auditif, à une sclérose en plaques et nécessite un suivi médical approprié.

En Yoga, certains mouvements, peuvent cependant être pratiqués pour améliorer l’équilibre interne par l’entretien du fonctionnement du système neuro-sensoriel. De même la prononciation de sons peut modifier la fréquence vibratoire de notre corps et apporter une sensation réelle d’apaisement. Le tout peut être établi dans notre système par une pratique respiratoire qui nettoie les canaux de circulation de l’énergie et permet ainsi sa diffusion équilibrée dans l’ensemble de notre corps. Dans tous les cas, une consultation préalable de votre médecin est nécessaire pour identifier la cause de vos acouphènes ou vertiges

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L’asthme est une maladie respiratoire chronique due à une inflammation permanente des bronches. En France, l’assurance maladie estime que l’asthme touche environ 4 millions de personnes en France, et est responsable chaque année de près de 60 000 hospitalisations (38 000 chez les asthmatiques de plus de 15 ans) et presque 1 000 décès.

Si une prédisposition d’origine génétique est un facteur nécessaire à cette maladie, c’est l’exposition à un environnement défavorable qui déclenche les crises d’asthme, pollution, produits toxiques, acariens, pollens.

Toute personne asthmatique bénéficiant d’une bonne prise en charge peut mener ses activités sans risque, ni limitation. Les professionnels de santé préconisent largement en plus de traitements de fond, des pratiques qui renforcent les capacités du système respiratoire, réduisent l’état inflammatoire et développent le système immunitaire.

La pratique régulière d’un exercice modéré à l’air libre et d’exercices de respiration est recommandée. Un entraînement régulier permet d’améliorer la capacité pulmonaire et la dilatation des bronches et de faire reculer peu à peu le seuil d’apparition de l’asthme lié à l’effort

Des crises d’asthme peuvent aussi être provoquées par un état de stress ou d’anxiété. De fait, tout ce qui contribue à diminuer le stress et l’anxiété, comme la respiration profonde, des exercices physiques doux et régulier peuvent aider à la prévention de ces crises.

Dans ce sens, le site passeport santé, préconise « le yoga qui pourrait contribuer à abaisser la consommation de médicaments chez les asthmatiques de tous âges tout en améliorant leur qualité de vie, tant sur le plan psychologique (bonne humeur, attitude positive, confiance en soi, etc.) que physiologique (détente musculaire, souplesse et force des articulations, santé cardiorespiratoire, etc.)^30-41. Comme l’innocuité du yoga est bien établie, sa pratique semble une intervention thérapeutique intéressante et peu coûteuse pouvant être utilisée comme adjuvant à la thérapie classique des asthmatiques »

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Acouphènes & vertige

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La salutation au soleil originelle

Le yoga n’est pas une forme d’exercice, c’est une façon d’être. Par la pratique régulière de certaines séquences de hatha yoga, cet état d’être s’installe peu à peu dans notre système aussi bien au niveau physique que psychologique. C’est ainsi que dans sa 1^ère sutra, Patanjali, père du yoga moderne exprimait, que « être en yoga signifie être complètement détendu mais très alerte ».

Quand le corps et le mental fonctionnent dans un état élevé de relaxation et avec un certain niveau d’extase, de nombreux maux dont souffrent beaucoup de gens peuvent être soulagés. Dans notre système, ainsi à l’aise, l’énergie vitale circule de façon fluide et se diffuse de façon homogène dans tout le corps, tous les organes sont alimentés et retrouvent un fonctionnement harmonieux et une capacité d’ajustement optimale. Ainsi les frictions disparaissent, les adhérences s’estompent et le corps retrouve une capacité à évoluer insufflée directement par l’énergie vitale.

Mais quand nous sommes confrontés mentalement et de façon récurrente à des pressions, quand le corps est un obstacle et que tout mouvement sollicite un excès de ressources, quand émotionnellement l’inévitabilité des expériences de vie n’est pas acceptée, notre système est continuellement en lutte.

Les symptômes de problèmes cardiaques sont multiples mais indiquent tous des états d’épuisement généré par les difficultés que le corps rencontre pour fonctionner (crampes, essoufflement, fatigue, sensation de vertiges, palpitation, engourdissement…).

Les activités qui font le mieux travailler le cœur sont celles d’endurance pratiquées régulièrement. L’entraînement physique augmente la force de la contraction cardiaque et par voie de conséquence volume de sang éjecté lors de chaque contraction du cœur. Cette augmentation, de 20 % ou plus permet une meilleure adaptation du cœur à l’effort.

Ce module, en prévention ou en convalescence suite à des problèmes cardiaques, utilise des pratiques qui vont combiner des postures très physiques, et des pratiques respiratoires profondes. Ainsi simultanément les capacités du cœur sont renforcées alors que le rythme cardiaque et la pression artérielle diminuent. Le pratiquant fait alors l’expérience d’être à l’aise dans son corps et d’un état de calme et bien être intérieur.

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